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Histoire du Maghreb تاريخ المغرب الكبير

Question d’une naissance politique : l'arrière plan almoravide

            L'histoire des premiers activistes avant le mouvement almoravide a connu ses débuts dans la première moitié du XIe siècle, au cours du pèlerinage de l'Emîr des Sanhâja Yahyâ b. Ibrâhîm à la tête d'une délégation composée des Shayhs des tribus (1). A son retour de la Mecque, fidèle aux traditions des pèlerins, il s'arrêta à al-Qayrawân (Kairouan) pour assister aux leçons du droit du chef de l'orthodoxie malikite au Maghreb, le pieux docteur Abû cImrân Mûsâ b. al-Hâj al-Fâsî (2).

            Avant d'aller plus loin, il convient de préciser le cadre du pèlerinage, ou pourquoi ce dernier a été le début de l'activité politique ?

            Au delà des pratiques religieuses des Musulmans, le pèlerinage que les élites de la société accomplissaient, n'était pas seulement un simple acte religieux, mais aussi un acte destiné aux voisins de la société d'accueil au Maghreb et au calife d'Orient d'une part, et d'autre part au contribule. C'était tout d'abord un fait qui a mérité d'être cité dans l'historiographie et la géographie médiévale, c'est-à-dire que les auteurs musulmans n'ont pas manqué de le signaler dans l'histoire politique de la région, puisque s'était un voyage à travers des territoires appartenant à tel ou tel souverain, des visites aux centres politiques, économiques et culturels. En un mot le pèlerinage a été presque une mission diplomatique, où les pratiques des élites ont eu le sens de l'observation des expériences des autres et la discussion politique sur l'avenir des territoires de l'Occident musulman. Cet échange d'expérience se faisait dans les hautes sphères de la société : culamas, Prince et Souverains (3).

            Dans le cas des Sanhâja, les auteurs musulmans nous informent sur les discussions politiques entre deux personnalités de l'élite Nord-africaine :

            1-Un Emîr de la confédération Sanhâja du Sahara occidental qui exerce son pouvoir sur un territoire "ethno économique".

            2-Un grand savant, enseignant et chef de l'école malikite qui exerce une influence sur ces disciples au Maghreb (4).

La question de l'islamisation des Sanhâja et l'absence de la doctrine unique.

            Les discussions entre les deux personnalités sembleraient être à première vue une mise au point sur la situation religieuse des Sanhâja, qui se résume à deux constats : d'une part le jugement d'Abû cImrân sur son interlocuteur, et d'autre part celui de l'Emîr Yahyâ b. Ibrâhîm sur ces contribules. Par conséquent les discussions étaient intimement liées à la société d'accueil appartenant à dâr al-islâm.

            Abû cImrân al-Fâsî a pu constater que l'Emîr des Sanhâja était peu renseigné sur la doctrine et la loi de l'Islâm, «il était ignorant et qu'il ne savait pas un mot du Qurcân et de la Sunna», mais «le fâqîh comprit qu'il était animé de plus grand désir de s'instruire, qu'il avait de bons sentiments, la foi et la confiance» (5). Le constat sur la situation religieuse de la société d'accueil a été fait à travers le degré des connaissances de son élite Yahyâ b. Ibrâhîm. Mais quand «le faqîh lui demande à quelle secte appartenait son peuple» (6), une question d'une grande importance, puisqu'il ne s'agissait pas de l'islamisation du Sahara occidental (7), mais de l'appartenance à une des doctrines de l'Islâm, c'est-à-dire l'évolution de l'Islâm des Sanhâja a été au coeur des discussions pour savoir s'il avait atteint le niveau de l'Islâm juridico-politique. Par conséquent, Abû cImrân à ce titre comme les culamas de l'école malikite ont considéré depuis longtemps que la ligne orthodoxe est la base fondamentale du «véritable Islâm», que les populations devraient suivre pour une bonne pratique religieuse et sociale (8). Donc les auteurs arabes n'ont pas mis en doute l'appartenance des Sanhâja à dâr al-islâm (9), mais il avaient constaté la médiocrité de l'Islâm pratiquée par les contribules de l'Emîr Yahyâ b. Ibrâhîm (10).

            Ce dernier avait jugé la situation religieuse de ces compatriotes à partir de trois éléments : les problèmes géopolitiques des Sanhâja, la conscience collective et les remèdes possibles afin d'arriver à introduire l'Islâm doctrinal dans la société d'accueil. «Les Sanhâja sont ignorant de (l'évolution) l'Islâm, parce qu'il n'ont personne pour leur lire le Qurcân, mais il sont conscients de leur ignorance, il ne désirent que le bien et font leur possible pour y arriver» (11). Tel fût le jugement de l'Emîr Yahyâ b. Ibrâhîm qui avait demandé au Faqîh Abû cImrân de lui trouver un de ces élèves dans une demande à caractère religieux et d'engagement politiques: «Si vous voulez gagner la récompense du Très-Haut en enseignant aux hommes la pratique du bien, envoyer donc avec moi, dans notre pays, un de vos élèves, pour lire le Qurcân et enseigner la religion à mes compatriotes, cela leurs sera très utile; il écouteront et obéiront, et vous aurez mérité ainsi la grande récompense de Dieu, le Très-Haut, car vous aurez été le principe de leur direction dans la droite voie». Cet élève se chargera de réaliser un programme précis qui comporte les tâches suivantes :

            1-La lecture du livre (Qurcân).

            2-Apprendre les sciences et les instruire dans leur religion.

            3-Expliquer les lois de l'Islâm et les préceptes du Prophète (12).

            On remarque d'après le jugement de l'Emîr Yahyâ b. Ibrâhîm, que les besoins des Sanhâja n'étaient pas seulement en matière religieuse, ce que les sources arabes mettaient au premier plan (13). Mais leur élite avait compris que les Sanhâja avaient  besoins d'une doctrine juridico-politique pour organiser la vie à l'intérieur de la société saharienne, c'est-à-dire faire évoluer les pratiques économiques et sociales traditionnelles des tribus sanhagiennes vers une pratique politique autour d'un projet de société, sous la direction d'un guide (cî), et légitimer l'autorité politique et morale d'un groupe de société, par un Islâm d'école de réputation incontestable dans la société de la umma de l'Occident musulman. D'où la reconnaissance du malikisme et l'obéissance au chef religieux ont été au cours des discussions lors de la rencontre des deux personnalités à al-Qayrawân (14).

Le raffinement politique et l'espace de la Dacwa : les deux thèmes des discussions.

            Le but recherché par Abû cImrân, personnage représentatif du malikisme en Ifrîqiya, était l'implantation de son école juridico-politique au Sahara occidental, peu secouée par les mouvements religieux. Donc la mise en place du malikisme au sud du pays confortera, sans aucun doute, ces disciples de Fès, d'Aghmât, de Sijilmâsa etc..., c'est-à-dire les savants du Maghrib occidental, en premier lieu ceux qui ont fait leurs études à al-Qayrawân, comme le faqîh Wajâj b. Zalû al-Lamtî, de Sûs al-Aqsâ, installé à Néfis, localité du royaume de Sijilmâsa, où il avait dirigé une école malikite. C'est à cette personnalité que Abû cImrân avait fait appel pour trouver un réformateur, puisque aucun de ses étudiants Qayrawanais ne voulait partir pour ce pays des Sanhâja (15). Dans une lettre précédé d'une présentation du chef sanhagien, Abû cImrân écrit à son disciple: «... envoyer avec lui, dans son pays, un de vos élèves, à vous connu pour être religieux, bon, instruit et habile, il enseignera le Qurcân et la loi de l'islamisme à ces gentils...» (16). Ce même programme proposé au début des discussions par l'élite des Sanhâja figure dans la lettre d'Abû cImrân à son disciple, ce qui prouve une fois de plus que le chef de l'orthodoxie malikite a été l'une des personnalités importantes ayant contribué à la création du mouvement almoravide, et à l'instauration du malikisme au Maghrib occidental.

            Donc l'objectif déclarée était un devoir d'al-câlim al-muslim selon le droite malikite, mais fournir un guide était une volonté politique, puisqu'il était question de renforcer le pouvoir des élites de la société d'accueil et de produire une nouvelle politique sur un espace tribal, ce qui allait permettre au Sanhâja de manoeuvrer à l'intérieur de leurs territoires traditionnels. Cette volonté politique a été partagée par les élites des tribus Sanhâja.

            Yahyâ b. Ibrâhîm personnage représentatif avait déclaré ses intentions qui consistaient à mettre fin à l'état dans lequel ses contribules évoluaient, en poussant le développement des Sanhâja à un niveau égal sur le plan idéologique avec leurs voisins du nord. Le chef suprême de la société d'accueil avait compris l'importance de l'Islâm doctrinal, surtout en sa matière unitaire (17), et que le changement de la politique traditionnelle ne serait réalisable qu'à partir de ce facteur fondamental. Donc quelle a été la situation économique et politique du pays Sanhâja qui aurait contribué à cette volonté politique de Yahyâ b. Ibrâhîm ?

            1-Les Sanhâja étaient des grands nomades du Sahara occidental; leur principale richesse se limitait à l'élevage des chameaux -dromadaire-, et aux impôts -droit de passage- sur les caravanes qui traversaient leurs territoires vers le Soudan (18). Ils avaient maintenu le contrôle d'un espace stratégique sur le plan commercial, c'est-à-dire un passage obligatoire entre le Maghreb -le Maghrib occidental en particulier- et l'Andalousie avec l'Afrique de l'Ouest (pays de l'or et des esclaves). Ce trafic occidental régulier a été une création du Xe siècle. Il a modifié profondément l'équilibre économique de toute l'Afrique. L'or apparaît comme un besoin vital pour l'ensemble des pouvoirs musulmans. Avant les Almoravides, avec les Aghlabides d'Ifrîqiya, les Umayyades d'Espagne, les Idrîsides du Maghrib et les Fâtimides la recherche des voies routières (19). Donc l'espace des tribus Sanhâja était d'une force économique importante évoluait au fil des siècles, à cause des besoins économiques du monde méditerranéenne (20). En effet, pour maintenir les prélèvements des taxes sur les transactions dans les centres commerciaux du nord et du sud, ainsi que les impôts -droit de passage-, les Sanhâja étaient obligé de récupérer les centres de la darca, et en même temps réduire l'influence de Ghana au sud (21). Ils avaient besoin en quelque sorte d'une organisation politique et militaire pour profiter pleinement du commerce Afro-méditerrannéen. Afin d'atteindre cet objectif, l'élite de la confédération aurait compris que le système politique tribal ne pouvait pas produire de formules mobilisatrices.

            2-Les Sanhâja ont connu l'expérience de l'unification avant le mouvement almoravide. Ils étaient unifiés en une puissante confédération berbère, formée principalement des Lamtûna, des Jûdâla et des Masûfa (22). Leurs objectifs avaient été de conduire la guerre contre le royaume de Ghana, jusqu'à ce que l'Emîr Tyûltân b. Tiklân al-Lamtûnî (m., en 222 H/ 837 ap.J.C) imposa des impôts et la reconnaissance de son autorité sur le pays. La révolte des Shayhs des Lamtûna et l'assassinat du second successeur de Tyûltân (en 306 H/ 920 ap.J.C) ont eu pour conséquence la dislocation de la confédération et le retour au pouvoir des Shayhs, qui allait durer pendant cent vingt ans, jusqu'à ce que la confédération trouve son union en 1040 ap.J.C, sous la direction de l'Emîr Muhammad b. Tifâwt al-Lamtûnî et son successeur Yahyâ b. Ibrâhîm.

            Telle fût l'union des Sanhâja au Sahara occidental avant le mouvement almoravide. Comme ailleurs, l'unification dans tout le Maghreb a été caractérisée par une force qualifiée par les historiens de séparatisme berbère, c'est-à-dire que l'unification se faisait autour des centres économiques, principalement à vocation commerciale, avec un pouvoir "local" qui contrôlait les relations Nord-sud interafricaines et sur l'espace qui lui appartenait. Dès le VIIIe siècle la carte politique avait presque la configuration d'une carte économique. Les Bûrghwâta s'isolèrent de l'Islâm et contrôlèrent la plaine Atlantique du Maghrib occidental, ils s'imposaient comme la force économique et religieuse dans le Maghrib occidental, le royaume de Tâhart, qui contrôlait les territoires septentrionales centraux, les Harijites s'implantaient au Djrid et jabal Nafûsa et enfin les Sanhâja contrôlaient les territoires du Sahara occidental à partir d'Audâghusht au sud du Sahara à cause de la présence des tous puissants Zénète à Sijilmâsa (23).

            Yahyâ b. Ibrâhîm a été au courant de l'histoire de l'unification et de la révolte des Shayhs, puisqu'il n'était que le deuxième successeur après la révolte. Il a été aussi conscient des changements des routes commerciales (24), ainsi que de la faiblesse politique de sa confédération face aux royaumes du nord forts de leurs idéologie Harijite ou shicite. En un mot les changements ont pris cours au Maghreb, et l'Islâm des nomades (25) n'avait pas toutes les capacités pour faire face aux doctrines du nord et du sud.

            Le pèlerinage des princes de la confédération n'était pas seulement un simple acte religieux mais une politique à destination : des voisins du nord et à leurs contribules. Il permit des rencontres avec les élites des autres territoires. Cependant, faire appel à l'un des élèves d'Abû cImrân pour servir de guide (cî) au peuple sanhagien n'avait rien de religieux. La recherche d'un groupe social au sein de la société d'accueil d'un programme légitimiste pour mettre en oeuvre un projet de société, a été une conduite politique réfléchie et un activisme qui s'est manifesté à travers les discussions sur la liaison société d'accueil/ élites des tribus/ élites du savoir, et le choix des hommes, de Abû cImrân al-Fâsî à Wajâj b. Zalû le chef de l'école de Néfis. Ce dernier avait choisi pour la mission un faqîh sanhagien cAbd Allâh b. Yâsîn. C'est une programmation bien faite avant le mouvement almoravide, conditionné en grande partie par la situation politique et économique de la société d'accueil (Sanhâja du Sahara occidental), des intérêts d'une école juridico-politique malikite et des intérêts du groupe social (l'élite des Sanhâja).

 

(1)-Peut-être les personnalités qui ont composé la délégation sanhagienne étaient les sept premiers du Ribât voir: IBN ABÎ ZARc, al-Anîs al-mutrib birawd al-qirtâs fî ahbâr mulûk al-Maghrib wa târîh madînat Fâs, édit., Dâr al-Mansûr, Rabat, 1983, p., 79.

  -Selon Ibn Hâldûn le départ de Yahyâ à distination de la Mecque s'est fait en 440 H/ 1048 ap.J.C (al-cibar, édit., Dâr al-Fikr, Beyrouth, 1983, p., 243).

(2)-Extrait biographique: "Le saint Abû cImrân Mûsâ b. al-Hâj al-Fâsî, cet illustre docteur, natif de Fès, était venu à Kairouan pour suivre les cours d'Abû al-Hasan al-Kabûsî et s'était ensuite rendu à Baghdâd pour assister à la classe du Qâdî Abû Bakr b. al-Tayâb... Revenu à Kairouan, il n'en sortit plus, et y mourut (le 13 ramadân 430 H/ 1038 ap.J.C.). Voir sur ce personnage : IBN ABÎ ZARc, Rawd al-qirtâs "Histoire des souverains du Maghreb et annales de la ville de Fès", trad., par BEAUMIER Auguste, édit., L'imprimerie Impériale, Paris, 1860, p., 116.

(3)-N: Seule une étude d'ensemble sur l'Afrique du Nord, l'Espagne musulmane et l'Afrique noire portera, sans aucun doute, à nos connaissances des éléments important sur la politique du pèlerinage dans le cas médiéval.

(4)-Sur ce personnage voir: -IBN AL-HATÎB, Acmâl al-aclâm fî man bûyica qabla al- ihtilâm, éd., par cABADÎ Muhtâr, édit., Dâr al-Kitâb, Casablanca, 1967, p., 226.

   -H. R. Idrîs, Deux maîtres de l'école juridique kairouanaise sous les Zîrîdes (XIe siècle) Abû Bakr b. cAbd al-Rahmân et Abû cImrân al-Fâsî, dans A.I.E.O., XIII, 1955, pp., 30 à 60.

(5)-IBN ABÎ ZARc, Rawd al-qirtâs "Histoire des souverains...,  p., 167.

(6)-Ibid., p., 166.    

(7)-Le processus de l'islamisation du Sahara occidental était-il l'oeuvre des Almoravides? Une question qui a été examinée par de nombreux historiens, selon DELAFOSSE Maurice, (Haut Sénégal-Niger, T., I, Paris, 1920, pp., 32 à 33) l'islamisation s'est faite dès 1020 ap.J.C, par contre MAUNY Raymand, (Tableau géographique de l'Ouest Africain au Moyen-Age d'après les sources écrites, la tradition et l'archéologie, pub., I.F.A.N., Dakar, 1961, pp., 522 à 523) avait expliqué que l'islamisation des Sanhâja aurait duré 150 ans environ de 850 à 1000 ap.J.C, tandis que LEWICKI Tadeusz (Les origines de l'Islâm dans les tribus berbères du Sahara occidental, dans S.I., T., IX, 1970, pp., 203 à 214) avait conclu que ce processus a commencé dès l'année 740 et s'est achevé avec le début du mouvement almoravide vers 1050 ap.J.C. Voir aussi ZEROUKI Brahîm, L'imâmat de Tâhart, T., I,  édit., L'Harmattan, Paris, 1987, p., 109.

(8)-N: Au delà des relations Créateur-Créature (al-cibâdât), la vie politique, économique et sociale (al-mucâmalât) de la cité musulmane était organisée selon les principes de la doctrine majoritaire, ce qui explique en grande partie beaucoup de formules politiques comme par exemple le Jihâd à l'intérieur de dâr al-islâm.

(9)-N: Espace jugé islamique et partie intégrante à dâr al-islâm, d'où la question: la révolution almoravide constitue-elle une simple réaction religieuse contre le désordre des sectes et les déviations religieuses que connaît le monde berbère ou une révolution politique et économique due à la situation de la société d'accueil elle mêm ?

(10)-AL-BAKRÎ Abû cUbayd Allâh, al-Mughrib fî dikr bilâd Ifrîqiya wa al-Maghrib, éd., par DE SLANE, édit., Imprimerie du gouvernement, Alger, 1857, p., 165.

     -IBN ABÎ ZARc, al-Anîs al-mutrib...,  p., 124.

(11)-IBN ABÎ ZARc, Rawd al-qirtâs "Histoire des souverains...,  p., 167.(12)-IBN ABÎ ZARc, Histoire des souverains...,  p., 167.

(13)-A titre indicatif voir:

     -IBN ABÎ ZARc, al-Anîs al-mutrib...,  p., 125.

  -ANONYME, al-Hulal al-mûshiya fî dikr al-ahbâr al-Murrâkushiya, édit., Dâr al-Rrashâd al-Hadîta, Casablanca, 1979, p., 20.

      -IBN AL-HATÎB, Acmâl al-aclâm...,  p., 226.

(14)-IBN ABΠ  ZARc, Histoire des souverains...,  p., 167.

(15)-IBN ABΠ  ZARc, Histoire des souverains...,  pp., 167 à 168 et AL-BAKRÎ, al-Mughrib...,  p., 165.

(16)-Ibid., p., 168.

 (17)-Sur la matière unitaire de l'Islâm doctrinal voir: MAHMÛD Ismâcîl, Maqâlât fî al-fikr wa al-târîh, édit., Dâr al-Rrashâd al-Hadîta, Casablanca, 1979, p., 69.

(18)-AL-BAKRÎ Abû cUbayd, al-Mughrib fî dikr bilâd...,  p., 164.

    -IBN ABÎ ZARc, al-Anîs al-mutrib...,  p., 120.

(19)-DEVISSE Jean, La question d'Audagust, dans Tegdaoust I. Recherches sur Aoudaghost, édit., Arts et métiers graphiques, Paris, 1970, pp., 109 sq.

(20)-Sur l'évolution des voies commerciaux entre l'Occident musulman et l'Afrique de l'Ouest d'une part, et entre les deux rives de la méditerranée du IXe au XIVe siècles ap.J.C. d'autre part, de nombreuses études avaient mis la lumière sur l'importance du commerce dans les trasformations politiques, parmi ces travaux:

   -DEVISSE Jean, Routes de commerce et échange en Afrique Occidental en relation avec la méditerranée, Dans R.H.E.S., 1972, N° 1, pp., 42 à 73 et N° 2, pp., 357 à 397.

   -VANACKER Claudette, Géographie économique de l'Afrique du Nord d'après les auteurs arabes, du IXe siècle au milieu du XIIIe siècle, mémoire de maîtrise, Lille, 1968, pub., dans Annales E.S.C., mai-juin 1973, pp., 559 à 680.

   -DUFOURCQ Ch., E., Commerce du Maghreb médiéval, dans Actes du premier congrè d'histoire et de civilisation du Maghreb, Tunis, 1979, T., I, pp., 164 à 168.

        -MAUNY Raymond, Tableau géographique..., op.cit.

(21)-Voir la carte de Ghana à son apogée, dans MAUNY R., Etat actuel de la question de Ghana.

(22)-AL-BAKRÎ, al-Mughrib...,  p., 164 et IBN ABÎ ZARc, Histoire des souverains...,  p., 163.

(23)-AL-BAKRÎ Abû cUbayd, al-Mughrib...,  p., 164.

  -LEWICKI Tadeusz, Prophêtes, devins et magiciens chez les berbères médiévaux, dans Folia Orientalia, T., VII, 1965, pp., 3 à 27.

  -ZEROUKI Brâhîm, L'Imâmat de Tâhart, T., I, ...,  pp., 106 à 119 (Dans ces quelques pages consacrées au bilâd des Sanhâja, l'auteur a attiré l'attention sur l'importance des relations des Sanhâja avec Tâhart).

   -LEWICKI Tadeusz, L'état Nord-africain de Tâhart et ses relations avec les Soudan occidental à la fin du VIIIe et au XIe siècles, dans Cahiers d'Etudes Africaines, N° II, 1965, pp., 513 à 535.

(24)-Sur l'évolution des voies commerciales voir:

   -Les catres de VANACKER Claudette, Géographie économique de l'Afrique du Nord...,  pp., 659 à 680.

      -DEVISSE Jean, La question d'Audagust...,  pp., 109 sq.

(25)-KI-ZERBO Joseph, Histoire de l'Afrique, édit., Hatier, Paris, 1979, p., 113 (parle d'un Islâm relaché).

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