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Histoire du Maghreb تاريخ المغرب الكبير

Ibn Âshir et le mérinide Abû Inân.

L'une des plus grandes figures du soufisme au Maghrib mérinide est Abû al-cAbbâs Ahmad b. cAmr b. Muhammad b. cÂshir. Descendant d'une famille arabe de l'Andalousie, Ibn cÂshir avait fait sa formation intellectuelle en Espagne musulmane. Puis après avoir effectué le pèlerinage, il s'est installé à la ville de Fès, puis à Meknès, jusqu'à sa retraite définitive à la ville de Salé jusqu'à sa mort en 769 H/ 1363. Ibn cÂshir menait une vie austère, les vendredis il portait une verte avec une ceinture en laine (jalâba), tandis que les autres jours il portait une jalâba vieille aux manches courtes et des chaussures grossièrement cloutées. Très retirée, il fuyait les personnalités qui cherchaient à le rencontrer, comme le souverain Abû cInân, successeur d'Abû al-Hasan dans des conditions très difficiles, puisqu'au vivant de son père, il a prie le pouvoir par un coup d'état après la défaite du souverain Abû al-Hasan en Ifrîqiya devant la coalitions des tribus arabes et des Hafsîdes, ce souverain très contestait par la garde rapprocher de son père avait cherché à rencontrer Ibn cÂshir à Salé en 757 de l'Hégire. Le refus d'Ibn cÂshir a été par une lettre adressait au souverain Abû cInân et dans laquelle, il lui conseille la lecture du livre d'al-Muhâsibî, la Ricâya, afin d'appliquer le principe de la justice au sein de son royaume, toute en observant une conduite religieuse digne d'un souverain.


Ibn cÂshir qui n'a laissé aucun écrit, avait tendance à conseiller à ses disciples la lecture de la Ricâya et les Nasâ'ib d'al-Muhâsibî, Qut al-qulûb d'Abû Tâlib al-Makkî et le livre Ihyâ' culûm al-ddîn d'Abû Hâmid al-Ghazâlî. Sur ce dernier Ibn Qunfud, souligne qu'Ibn cÂshir avait appliqué scrupuleusement les enseignements du livre de l'Imâm et qu'il constitue sa voie (Tarîqa). Ibn cÂshir qui réuni à la fois le titre de shaykh, de hâj, de zâhid et de mutasawif avait une sympathie pour le soufî et le patron de Marrakech Abû al-cAbbâs al-Sabtî. Ce dernier était sujet de polémique à propos de ses karâmât, qu'Ibn cÂshir approuve dans une de ces réponses à une question émanant d'un des fuqarâ' en 763 de l'hégire, que les karâmât ne sont pas interrompus après la mort comme ces le cas des karâmât d'Abû al-Abbâs al-Sabtî.

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